Publié le 5 janvier 2024
Germain Grangier Rencontre avec le Serge de l’Ultra-Trail
Crédit photo : © Mathis Dumas
Interview

Germain Grangier Rencontre avec le Serge de l’Ultra-Trail

La Vérité Si Je Cours
TRAIL RUNNING
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Trail, Interview

Germain Grangier est ultra-traileur. Il préfère donc les flasques de boissons énergétiques aux bouteilles de vin, pourtant, sa saison 2023 est un grand cru. En effet, le coureur du Mercantour – ce massif aussi méconnu que sauvage situé dans le Sud des Alpes – est monté, en moins de deux mois, sur le podium de deux des plus belles courses de la planète : il a terminé 3ème de l’UTMB début septembre ; puis 2ème de la Diagonale des Fous, fin octobre. Germain est atypique en tous points. Par le couple de très haut-niveau qu’il forme, avec Katie Schide, sa compagne, vainqueur de l’UTMB et de la Diag’, mais aussi par sa communication détonante, plein d’humour et d’autodérision, grâce à l’alter ego qu’il s’est créé : Serge. Échange authentique avec un Serge qui n’est plus un mytho mais qui avance désormais avec des certitudes. La vérité. 

BONHEUR SIMPLE, COUPURE & SAUMON

Comment vas-tu Germain, après avoir enchaîné, en moins de 2 mois, deux des ultra-trails les plus réputés de la planète : l’UTMB et la Diagonale des Fous ? 

Ça va bien ! Je suis éreinté, mais ça parait assez logique (rires). Je suis fatigué, mais d’une fatigue heureuse. En rentrant de l’île de la Réunion, nous avons fait un crochet par la Sardaigne, pour un évènement organisé par l’un de nos partenaires. Le métabolisme était si fatigué qu’inévitablement, avec Katie, nous sommes tombés malades. Je suis épuisé physiquement, mais je crois que cette fatigue est encore plus prononcée d’un point de vue mental. Ce fut une édition extrêmement complexe de la Diag’, à cause de la chaleur mais également d’une entorse à la cheville contractée quelques jours avant le départ. J’ai donc pris chaque kilomètre parcouru comme un bonus, dans un état de concentration maximale pour ne pas aggraver la blessure. J’ai failli abandonné à deux reprises. Si bien que lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée, j’ai totalement craqué. Pour la première fois, j’ai versé une larme. Comme une décharge nerveuse et émotionnelle. (Un temps de réflexion) C’était puissant ! 

Je suis resté dans le respect de ce que mon corps est capable de faire et d’assimiler

Tu es maintenant en phase de ‘coupure’. En quoi cette période de régénération est salvatrice ? Et comment l’occupes-tu ? 

Cette période est absolument fondamentale. Elle permet de se recharger sur trois composantes : physique, mentale et émotionnelle. En période de coupure, faire du sport devient la dernière de mes priorités. J’apprécie prendre du temps pour faire des choses que je n’ai pas le temps de faire le reste de l’année. Je prépare l’hiver, je coupe du bois, je refais un bout de pièce dans notre maison, et si l’envie me vient, après ça, je vais me balader, en n’écoutant rien d’autre que le plaisir. Je tâche de focaliser mon attention sur d’autres thématiques que la performance. Je me déconnecte. Je me déleste d’un maximum de contraintes, d’engagements ou de sollicitations. Par exemple, je m’applique à ne pas dépasser plus d’une heure de réunion tous les deux jours pour des sujets en lien avec le trail. 

Crédit photo : © Mathis Dumas

En réalisant cet enchaînement – UTMB puis Diagonale des Fous – as-tu l’impression d’avoir défié la nature humaine ? As-tu la sensation d’avoir poussé ton corps à ses limites ou d’être resté dans le respect de ce qu’il te permet de faire ? 

Ce n’est pas une impression, c’est une conviction : je suis resté dans le respect de ce que mon corps est capable de faire et d’assimiler. La Diagonale des Fous, c’est la cerise sur le gâteau. Elle n’était pas programmée. À l’issue l’UTMB, j’ai attendu de voir comment je récupérais. Katie voulait aller à la Réunion. J’ai fait le choix de l’accompagner, afin de profiter des sentiers pour m’entraîner puis prendre ma décision une fois sur place, en fonction des sensations. Manifestement, elles étaient bonnes, et surtout, j’avais envie de courir. Hormis la gestion de mon entorse à la cheville, je n’ai pas trouvé cela insurmontable. J’estime même que j’ai mieux vécu ma Diag’ que celle de l’année dernière, alors que j’étais censé être plus frais, puisque j’avais abandonné au km 80 de l’UTMB. Certainement que j’étais mieux préparé !

Justement, cette préparation, tu peux nous en parler ?  L’année dernière tu abandonnes à l’UTMB et termine 5ème de la Diag’, cette saison, tu montes sur le podium des deux mythes : comment expliques-tu ce ‘gap’ en termes de performance ? Qu’est-ce que tu as changé par rapport à l’année dernière ? 

Je crois qu’il s’agit avant tout de régularité et de consistance à l’entraînement. La différence majeure réside dans le fait qu’en 2023, je n’ai pas eu de trous d’air, contrairement à 2022, où j’ai contracté trois fois le COVID!... J’ai surnommé 2022 ‘L’année du saumon’ car j’ai nagé toute la saison à contre-courant. À chaque fois que j’avais un objectif, je ne pouvais pas y aller pour des raisons de santé, ce qui me poussait à me rendre sur des courses non-planifiées, sur lesquelles je n’étais jamais en pic de forme. 

J’ai surnommé 2022 ‘L’année du saumon’ car j’ai nagé toute la saison à contre-courant

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APPROCHE AMÉRICAINE, MAFATE & PRISQUE DE RISQUE

Crédit photo : © Mathis Dumas

On comprend donc que tu as laissé le chat noir en 2022 et que les planètes se sont plutôt alignées en 2023. Mais hormis cette différence de karma, as-tu mis en place d’autres changements spécifiques ? 

Oui, deux changements principaux. Premièrement, j’ai fait 5 mois de ski de randonnée, sans chausser les baskets de trail, alors qu’avant, je continuais à courir en parallèle, par peur de perdre ma foulée et conserver ma mobilité au niveau des pieds. En coupant totalement avec le trail et en commençant ma saison de course à pied tardivement, je crois m’être régénéré pleinement et être arrivé en mai, pour mon premier objectif, la Transvulcania, avec beaucoup – voire trop – de fraîcheur. La seconde évolution réside dans mon changement d’entraîneur. J’ai ouvert un nouveau chapitre à l’issue de mon DNF (‘Did Not Finish’) à l’UTMB, en août 2022, en mettant fin à une magnifique collaboration de 5 ans avec Nicolas Lebrun, qui m’a énormément appris. J’avais besoin d’un nouveau challenge et j’étais curieux de découvrir l’école américaine. Je souhaitais me confronter à une nouvelle approche, une autre philosophie de l’entraînement, raison pour laquelle j’ai intégré la structure ‘CTS Coaching’ de Jason Koop. 

Je préférais sécuriser le podium plutôt que de jouer la gagne quitte à tout perdre

Quelles sont les spécificités de ‘l’école américaine’ en trail running et comment elles t’ont aidé ? 

L’approche n’est vraiment pas si dépaysante que cela. La différence majeure, c’est la dimension très ‘athlétique’ de leur approche, la vision très ‘running’ de leur philosophie. Ils pratiquent quasi-exclusivement la course à pied. Les sports-croisés ne font pas partie de leurs habitudes. Ensuite, ils sont très portés sur les distances et les allures. Ils comptent beaucoup en kilomètres sans trop se focaliser sur la notion de dénivelé, ce qui est forcément lié à la topologie de leurs terrains d’entraînement, bien plus plats que chez nous. Avec Katie, on prend donc ce qui nous semble pertinent et adapté dans cette approche puis on l’hybride avec ce que l’on sait être bon pour nous, notamment les sports-croisés que sont le ski alpinisme, l’escalade et le vélo. 

Dans la construction et le suivi de tes plans d’entraînement, tu es plutôt autonome ou très à l’écoute, c’est-à-dire dans l’application totale de ce que ton coach préconise ? 

Je suis très autodidacte. J’aime que mon coach me dessine un cadre à l’intérieur duquel je peux faire mes propres adaptations. L’expérience m’aide à faire les bons choix : je commence à vraiment bien me connaître. Néanmoins, la présence de l’entraîneur et son regard intérieur demeurent fondamentaux puisqu’ils te déchargent mentalement. Tu as moins de doute sur la ligne de départ. Tu accèdes plus facilement à la conviction d’avoir bien fait les choses puisque tu ne travailles pas seul : tu as eu la validation d’un expert dont c’est le métier ! 

Si l’on revient à ces deux performances majuscules : tu restes sur le bonheur d’être monté sur le podium ou la frustration de ne pas avoir gagné ? 

Je suis pleinement satisfait et heureux avec ces performances. Elles sont en adéquation avec ma progression. Il s’agissait de ma 4ème participation à l’UTMB. J’avais déjà terminé 9ème, puis 5ème : la 3ème place s’inscrit donc dans la continuité, avec à chaque fois des chronos qui s’améliorent. Lorsque la victoire s’est jouée, une partie de moi m’a incité à la prudence. Je me complaisais avec ce résultat. Je préférais sécuriser le podium plutôt que de jouer la gagne quitte à tout perdre. En revanche, maintenant que j’ai validé ce podium, si la situation se présente à nouveau sur l’UTMB, je n’hésiterai pas une seconde : je prendrai le risque. Pour la Diag’, le scénario fut totalement différent. Déjà, c’était une course bonus et quelques jours avant, je n’étais pas sûr de prendre le départ et encore moins de voir l’arrivée. J’aurais signé la veille pour cette performance. Finir 2ème, aux vues des conditions, c’était plus qu’une victoire !

Crédit photo : © Mathis Dumas

J’aime les moments fédérateurs, partager des instants forts avec mes amis

Tu peux nous raconter cet imprévu survenu sur la Diag’ et la manière dont tu l’as géré ? 

Je me suis tordu la cheville 10 jours avant la course, sur ces sentiers rendus si singuliers par leur technicité. La même cheville a vrillé à nouveau, 6 jours avant la course. À partir de là, je n’ai plus couru. J’ai seulement enchainé les séances de kiné et testé de nombreux straps. J’avais même prévenu mon équipe d’assistance en amont de la course qu’il ne fallait pas essayer de me remobiliser, sur les ravitaillements, si je souhaitais mettre le clignotant car ma volonté d’abandonner aurait été motivée par la seule peur de franchir la ligne rouge de ma blessure. Avant d’entrer dans le cirque de Mafate, je me suis vraiment posé la question, car une fois que tu pénètres là-dedans, tu es seul pendant 40 km. Personne ne viendra te chercher. J’ai hésité, puis j’ai finalement foncé. J’ai alors trouvé une technique pour descendre, légèrement en canard, qui me permettait de cadenasser ma cheville. Avec le recul, je suis super fier d’avoir su m’adapter en dénichant cette solution. L’adaptation, c’est l’une des clés de réussite en ultra-trail. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai craqué sur la ligne d’arrivée : j’étais lessivé nerveusement. J’étais dans l’extrême concentration depuis plus de 24h. 

KATIE, PUDEUR & BUG ÉMOTIONNEL

Katie a gagné la Diagonale des Fous, tu as fini 2ème. Comment avez-vous fêté cette double performance ? 

Très simplement, tous les 2, à la maison. Via des temps calmes entre nous, sans pression, animés d’une satisfaction douce et paisible. J’aime les moments fédérateurs, partager des instants forts avec mes amis, mais pas forcément au détour d’une fête qui a pour finalité de célébrer l’une de mes réussites. Je crois que c’est de la pudeur.  

Crédit photo : © Mathis Dumas

Avec Katie, vous partagez une histoire atypique en incarnant un couple composé de 2 des meilleurs ultra-traileurs et ultra-traileuses de la planète. Dans un couple de haut-niveau, est-ce difficile de gérer les moments où l’un réussit et l’autre pas ? Comment faites-vous pour rester pleinement focus sur votre performance sans oublier de vous soutenir et de se réjouir pour l’autre ? 

C’est une excellente question, car la gestion se révèle loin d’être évidente. Par exemple, en 2022, on a vécu des dynamiques totalement opposées à Chamonix : Katie gagne l’UTMB quand, dans le même temps, j’abandonne à Courmayeur. J’ai alors été percuté par un bug émotionnel. C’était très paradoxal : tu vis l’une des plus grosses déceptions de ta carrière, mais ta compagne vient de remporter la plus grande course du calendrier... J’étais tiraillé entre la frustration et la joie. Ce fut difficile à gérer. Donc désormais, on essaye de ne pas cibler les mêmes courses ‘objectifs’ afin de bénéficier du soutien de l’autre sur ces instants cruciaux et d’éviter de s’attirer mutuellement dans une spirale de stress. La Diag’ de cette année, c’était une exception, puisqu’il s’agissait d’une course bonus pour tous les deux. Et lorsque l’on réussit ensemble, c’est encore plus incroyable... 

Katie gagne l’UTMB quand, dans le même temps, j’abandonne à Courmayeur. J’ai alors été percuté par un bug émotionnel

Est-ce que vous vous entraînez beaucoup ensemble, Katie et toi ? 

Non, très peu. Et beaucoup moins qu’avant. Je dirais que l’on partage environ 5% de notre volume d’entraînement. Ça nous permet de se retrouver avec encore plus de joie et d’enthousiasme sur nos temps de repos, nos temps de repas... Il existe 2 raisons principales à cela : nous n’avons ni la même horloge interne, ni la même philosophie d’entraînement. J’aime dévier du plan, rallonger un peu, pour aller chercher un sommet, une trace un peu plus esthétique. Katie est légèrement plus rigoureuse sur cet aspect. Je suis bohême et elle cartésienne.  

SERGE, GÉOLOGIE & Mercantour

Désormais, rétropédalons un peu : peux-tu nous retracer ton parcours ? Comment es-tu venu à la pratique du trail, jusqu’à te retrouver sur le podium de l’UTMB ? 

Je suis un enfant de la montagne. J’ai grandi aux Deux Alpes, où j’ai naturellement commencé par le ski alpin. Puis, mes parents ont déménagé dans les Alpes-Maritimes, à Cagnes-sur-Mer, à côté de Nice. Ce passage de la montagne au littoral m’a affecté. Le changement d’environnement m’a bouleversé. J’ai alors troqué le ski pour le VTT puis le vélo de route, que j’ai pratiqué jusqu’au DN1, le plus haut-niveau amateur, au sein de l’équipe d’Aix-en-Provence. À l’âge de 21 ans, on m’a diagnostiqué une grave blessure à l’artère iliaque qui méritait une intervention chirurgicale, mais sans assurance de réussir. Je l’ai interprété comme le signe qu’il était temps de se lancer pleinement dans les études, ce que j’ai fait, à Grenoble, en suivant un cursus d’ingénieur en géologie. C’est là que s’est opérée la rencontre avec le trail. Je me suis mis à courir, de plus en plus longtemps, sans respecter la fameuse règle de progressivité. Dans les prémices, je me suis beaucoup blessé...

Y-a-t-il eu déclic précis qui t’a fait prendre conscience de ton potentiel en trail, suffisamment pour t’orienter vers une carrière professionnelle dans ce sport ? 

Dans la dernière année de mon diplôme d’ingénieur, je finis 3ème de l’OCC, le format 50 km de l’UTMB, sans avoir jamais parcouru la distance à l’entraînement. Je me dis que je tiens peut-être quelque chose. J’adorais la géologie mais le mode de vie concomitant, qui consistait à étudier dedans ce qu’il se passait dehors, ne me faisait pas rêver. Cette performance à Chamonix agit donc comme un déclencheur : à partir de-là, je m’implique dans une réelle démarche de performance, en allongeant progressivement la distance, l’UTMB, auquel je participerai pour la première fois en 2019, en ligne de mire. J’ai toujours entretenu un rapport particulier avec l’UTMB car j’aime profondément la compétition. Pas nécessairement la confrontation directe avec les autres mais l’émulation qui fait que tu vas délivrer ton meilleur le Jour J. Comme si l’adversité était un moyen de se développer personnellement. 

Serge, c’est mon paratonnerre en quelque sorte. Germain peut faire les choses sérieusement, mais Serge lui rappelle de ne jamais se prendre trop au sérieux

Crédit photo : © Mathis Dumas

En parallèle de ton développement en tant qu’athlète, tu te construis une image assez singulière dans l’univers du trail via une communication détonante. Celle-ci est portée sur l’humour, l’autodérision et incarnée par un personnage : ‘Serge’. Peux-tu nous présenter ce fameux ‘Serge’ ? 

Le personnage de Serge est né lors de mon passage au sein du Team Garmin Adventure, des conneries que l’on multipliait avec mon coéquipier de l’époque : Julien Jorro. L’idée de base était d’amener un peu de légèreté et d’auto-dérision dans cette pratique du trail à laquelle certains s’adonnaient de manière si sérieuse que cela pouvait paraître débile au regard de ceux qui n’étaient pas dedans. Serge, c’est donc une invitation à prendre du recul, à être moins focus sur la ‘data’ et sortir de cette course à l’armement au niveau du matériel. Ce que j’aime plus que tout dans notre sport, c’est la part d’intuition et le côté imprévisible lié à la nature. Le personnage de Serge gravite autour de tout cela. 

D’une certaine manière, est-ce que le personnage de Serge agit parfois comme un bouclier qui permet de te préserver dans un univers où la communication et le ‘personal branding’ sont importants ? 

Totalement ! Serge, c’est mon paratonnerre en quelque sorte. Germain peut faire les choses sérieusement, mais Serge lui rappelle de ne jamais se prendre trop au sérieux. 

Une avant-dernière question : pourquoi avoir-choisi de s’installer dans le Mercantour ? En quoi ce massif assez méconnu des Alpes fait ton bonheur ? 

J’ai fait le choix de m’installer dès la fin de mes études d’ingénieur, en 2015. Après notre rencontre, Katie m’a rejoint. Ce qui m’a instantanément conquis, c’est l’aspect calme et sauvage du Mercantour. À chaque sortie, je croise plus de chamois et de mouflons que de sportifs en montagne. La météo favorable car très ensoleillée ainsi que la petite communauté très soudée des passionnés sont deux arguments qui ne gâchent rien. Ici, on est déconnecté de tout. C’est pour cela que je ne me sens jamais aussi heureux et efficace qu’à la maison. 

Enfin, pour conclure, peux-tu nous évoquer la suite ? Quels sont les courses et projets de vie qui t’enthousiasment dans les années à venir ? 

En termes de performance pure, la liste des courses qui me font rêver est assez restreinte. Je vais donc me concentrer sur ces 5 ou 6 épreuves pour les saisons à venir : l’UTMB, le MIUT, la Transvulcania, le Lavaredo, la Diagonale des Fous et la Hardrock. À côté de ça, j’aspire à découvrir le parapente, mais je tâche de retarder ma rencontre avec ce sport car j’ai peur de devenir fainéant et de ne plus travailler mes descentes en trail – qui sont pourtant fondamentales – par envie de décoller et voler depuis chaque sommet. Sinon, j’ai pour projet de continuer à m’épanouir de choses simples : travailler sur notre maison, couper du bois, œuvrer de mes mains et jouer de la musique, car ça m’apporte pas mal de joie... 

À chaque sortie, je croise plus de chamois et de mouflons que de sportifs en montagne.

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