Publié le 15 septembre 2023
Oscar Mandin, freestyleur du team Rossignol, nous parle de sa carrière fulgurante
Crédit photo : © Moritz Ablinger
Portrait

Oscar Mandin, freestyleur du team Rossignol, nous parle de sa carrière fulgurante

Une ascension fulgurante vers l'élite mondiale
VTT CYCLISME, SPORTS D'HIVER
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VTT, Ski

Fraîchement intégré à la team Rossignol, Oscar Mandin, jeune skieur de 26 ans originaire de Morzine, a fait une entrée fracassante sur le circuit du Freeride World Tour la saison dernière. Cette ascension fulgurante vers l'élite mondiale du freeride n'est pas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat d'années de dévouement et d'efforts constants, ponctué de défis surmontés. De ses premières traces dans la neige, inspirées par son père et son frère, jusqu'aux podiums internationaux, en passant par ses aventures en VTT, ses projets vidéo captivants et un cursus universitaire en parallèle, plongez dans un parcours hors norme où chaque étape a contribué à son succès, formant un ensemble cohérent vers les sommets et où chaque instant en a valu la peine.

Une histoire de famille et de passion

Le premier souvenir de ski d’Oscar est une anecdote que sa maman ne se lasse jamais de raconter : Fin des années 1990, Oscar va à la crèche quand son frère Jules, âgé de seulement 3 ans de plus, s'éclate déjà au ski club. Une injustice incompréhensible pour le petit Oscar dont les sanglots résonnent quand ses parents le laissent derrière eux.… Sa mère ne trouve qu’une solution pour le consoler : l’habiller en tenue de ski pour aller à la crèche ! « J’étais trop content dans ma tenue de ski, je faisais comme mon frère. » 

En tenue dès la crèche, Oscar était déjà dans les starting-blocks pour enfiler ses skis et s'aventurer dans la poudreuse dès l'âge tendre de deux ans. Du jardin d'enfants aux pentes du club de ski de l'ESF, il n’y avait qu’un pas. « C’était la cour de récréation, des moments de plaisir et de partage avec les copains… Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, on attendait que ça ! ». En parallèle du ski club, entraîné par son frère et son père, Oscar laisse vite les piquets pour le Snow Park et passe ses premiers 3.6 et premiers back flips vers 7 ans. « Je suivais mon frère, dès qu’il testait une nouvelle figure, j’essayais de faire pareil ! Mon père fabriquait des petits sauts en bord de piste pour que mon frère s’entraîne, il n’avait pas le temps de se retourner que j’avais déjà emboîté le pas sur le kicker ! » 

Avoir toutes les cartes en main pour ensuite choisir sa ligne

Avant 10 ans, Oscar a déjà de solides appuis sur ses skis, mais une autre passion rythme ses hivers : le hockey sur glace. Toujours avec son frère, ils se donnent à fond dans cette pratique et rêvent ensemble d’intégrer un jour la ligue nord-américaine de NHL. Ils enchaînent l’école, le ski club, les sessions freestyle familiales et les entraînements de hockey… « À cet âge, on croit que tout est possible, on se voyait champion du monde de ski, joueur de hockey professionnel et sur le circuit de coupe du monde DH ! Ce n’est qu’après, vers mes douze ans, qu’il a fallu faire un choix entre le ski et le hockey. Les journées d’hiver devenaient trop courtes pour faire les deux à haut niveau. »

À travers les airs

Ce sera donc le ski, mais le ski freestyle ! Après avoir passé et réussi les tests de sélection pour la compétition en ski alpin, Oscar décide de suivre son frère dans les airs ! Il commence par une année de « transition » au club loisirs freestyle de l’ESF à Avoriaz, avant de rejoindre Jules dans la section freestyle de Châtel et fait ses armes sur le Snow Park et en ski de bosses. Viennent les premières compétitions dans les 2 disciplines et les premières victoires, avec notamment un titre de champion de France de bosses l’hiver de ses 12 ans. Un nouveau choix s’impose alors… Les bosses ou le freestyle ? « Mes entraîneurs pensaient que je choisirai le ski de bosses, ayant de meilleurs résultats dans cette discipline, mais à leur grande surprise, j’ai choisi le freestyle ! Parce que je préférais ça, tout simplement ! Peut-être aussi parce que les bosses c’était trop cadré pour moi.  Mon père m’a toujours dit que j’avais choisi le freestyle parce que c’était moins sérieux que les bosses !  Le freestyle, c’était que du plaisir, on faisait ce que l’on voulait, on faisait les sauts que l’on voulait… Je crois que j’avais envie de passer plus de temps en l’air que sur la neige ! » 

S’amuser et se faire plaisir sont les mots d’ordre, mais derrière les heures passées sur les skis avec les copains, il y a aussi le rêve de devenir un jour professionnel… Et de devenir le meilleur ! « En essayant toujours de rattraper et de talonner mon frère, je me suis forgé ce petit esprit de compétition. Mon père nous a aussi encouragés à toujours aller jusqu’au bout des choses, à ne jamais abandonner. » 

je crois que j’avais envie de passer plus de temps en l’air que sur la neige 

L’objectif est donné, mais tout ne va pas se passer comme prévu ! L’hiver de ses 13 ans, Oscar se rompt les ligaments croisés du genou droit et doit faire une croix sur sa saison. Des chirurgiens laissent planer le doute quant à la suite de sa carrière et les rêves de médailles se ternissent… Mais dans la famille, on ne baisse pas les bras ! Sa mère l’emmène consulter le spécialiste du genou de l’époque, le Docteur Pierre Chambat, à Lyon, qui accepte de l’opérer mais le prévient « tu as les genoux hyperlaxes, tu t’es fait le premier à 13 ans, si tu continues le ski, et je sais que tu vas continuer, je ne t’en empêcherai pas, mais tu verras, tu te feras le deuxième avant 20 ans ! »  Le présage est lancé, mais rien ne peut arrêter Oscar dans ses envies de ski… Il se fait opérer en avril et passe l’été en rééducation à Morzine. Objectif : être sur les skis et opérationnel l’hiver suivant ! 

Nous voilà en 2012, Oscar a 14 ans. Il est surmotivé comme jamais et retrouve vite son niveau d’avant blessure. Il termine sa saison vice-champion de France de slopestyle chez les Juniors avant de faire son entrée sur le circuit adulte qui débutait à l’époque dès 15 ans. Pour ses débuts dans le monde des grands, il décide de rejoindre le Ski Club des 2 Alpes pour suivre sa progression vers le haut-niveau. Il convient d’un arrangement avec le proviseur de son lycée pour suivre des cours au CNED et être ainsi libéré du second trimestre de son année de 1ère. Deal accepté, le voilà parti pour un hiver sur les skis ponctué de compétitions, notamment la tournée du SFR Tour, le rendez-vous freestyle de l’époque où se retrouvaient l’élite française et internationale de la discipline. Le plan se déroule à merveille quand ce qui devait arriver, arriva… Au mois de mars, Oscar se rompt les ligaments du genou gauche ! « Je connaissais la routine, j’ai eu une date d’opération assez rapidement et une place au centre de rééducation d’Hauteville. » Mais ce deuxième genou commence à poser des questions quant’à la suite d’une carrière dans le freestyle… « Le chirurgien m’a demandé si une autre discipline dans le ski me plairait. Le freestyle étant une pratique très exigeante pour les genoux… Je lui réponds que justement, peut-être que oui ! À l’époque, mon frère venait de faire la transition vers le freeride, j’en faisais déjà depuis quelques années, donc en y repensant, ça pouvait être une discipline dans laquelle me projeter ! Le chirurgien me dit alors : écoute, j’opère beaucoup moins de freerideurs que de freestyleurs, donc ça à l’air d’être pas si mal ton truc ! C’est comme ça, qu’à 17 ans, l’année de ma terminale (de retour au lycée, en « présentiel »), je commence à m’intéresser au freeride ! »  Un travail qui paie ! Il remonte sur les skis l’hiver suivant et décroche une deuxième place sur la 4* de Nendaz en Suisse, l’une des plus prestigieuses du circuit Qualifier, qu’il gagne 2 ans plus tard, en 2019. Toujours sur tous les fronts, il poursuit ses études sur un master en finance à Lausanne. Des compétitions de skis, il passe dans les banques parisiennes pour ses stages et ne se défile pas quand on lui demande ce qu’il aimerait faire après lors de sa soutenance de mémoire : « Je veux être skieur ! » lance-t-il avec fierté devant un jury tiré à quatre épingles ! « Quand j’arrivais avec mon bonnet et mon sweat à capuche en amphi, on me demandait si je ne m’étais pas trompé de salle ! »  

Je suivais mon frère, dès qu’il testait une nouvelle figure, j’essayais de faire pareil 

Une nouvelle ligne vers les sommets

Un nouveau personnage fait alors apparition dans la vie d’Oscar… Un certain Sébastien Michaud ! Pour ceux qui ne connaitrait pas, Seb Michaud a électrisé le Freeride World Tour avec son style audacieux et sa créativité sans bornes, véritable pionnier de cette discipline !  Il est aujourd’hui devenu un entraîneur hors pair à travers sa structure de freeride à La Clusaz. Toujours encouragé par son papa, Oscar poursuit son entraînement en freeride du côté des Aravis les week-ends et les vacances avec l’équipe de Seb Michaud et fait ses débuts sur les compétitions du circuit junior. 

Bac en poche, il poursuit des études de commerce à l’université de Genève en parallèle de son évolution dans le freeride. « J’ai encore une fois suivi l’exemple de mon frangin ! Il m’a donné la marche à suivre et montré que c’était possible d’allier des études supérieures et du ski à haut niveau. » C’est alors l’heure des premières compétitions sur le Freeride World Qualifier (FWQ) pour tenter d’accéder au championnat du monde de la discipline sur le Freeride World Tour (FWT). 

Oscar commence par des compétitions locales et par un jeu de circonstance, il accède dès sa première année sur le circuit à la Start List de la 4 étoiles des Arcs et crée la sensation en venant prendre la 5ème place ! Il enchaîne ainsi les compétitions sur le Qualifier, tout en poursuivant ses études. « J’avais cette idée en tête d’aller jusqu’au bout de mes études pour pouvoir ensuite avoir le choix de continuer le ski ou d’aller vers un autre métier si jamais ça ne marchait pas. » S’en suivront 7 années sur le Qualifier avec notamment une excursion en Nouvelle-Zélande pour peaufiner son anglais et s’aligner sur une nouvelle 4* au passage… 

Ça a changé ma vie de sportif ! Ça m’a permis de comprendre mon corps, de savoir comment il fonctionnait et ce dont il avait besoin

Un esprit sain dans un corps sain

D’un côté les compétitions, de l’autre les cours, tout se goupille bien quand en 2017, Oscar est frappé par une péritonite, suivie de complications, l'emprisonnant dans les murs de l'hôpital pendant près de six interminables semaines. Grandement affaibli après ces traumatismes et face aux avertissements des chirurgiens sur la reprise du ski, il réalise à cet instant l’importance d’une bonne préparation physique et d’une nutrition adaptée pour aller chercher la performance.

« Jusque-là, je n’y prêtais aucune importance ! J’allais parfois à la salle de sport, mais sans grande conviction, je ne faisais absolument pas attention à ce que je mangeais, j’étais un petit flémard… » À sa sortie de l’hôpital, il s’entoure d’un préparateur physique et diététicien avec l’objectif de revenir à 100% l’hiver suivant ! « Ça a changé ma vie de sportif ! Ça m’a permis de comprendre mon corps, de savoir comment il fonctionnait et ce dont il avait besoin… Je me suis dit, c’est fini le freeride de l’époque, à l’arrache ! Et j’ai vu la différence sur les skis ! » 

Un travail qui paie ! Il remonte sur les skis l’hiver suivant et décroche une deuxième place sur la 4* de Nendaz en Suisse, l’une des plus prestigieuses du circuit Qualifier, qu’il gagne 2 ans plus tard, en 2019. Toujours sur tous les fronts, il poursuit ses études sur un master en finance à Lausanne. Des compétitions de skis, il passe dans les banques parisiennes pour ses stages et ne se défile pas quand on lui demande ce qu’il aimerait faire après lors de sa soutenance de mémoire : « Je veux être skieur ! » lance-t-il avec fierté devant un jury tiré à quatre épingles ! « Quand j’arrivais avec mon bonnet et mon sweat à capuche en amphi, on me demandait si je ne m’étais pas trompé de salle ! »  

À présent, jeune diplômé d’un master d’une haute école de commerce suisse, il continue sa route sur le Qualifier avec plus qu’un objectif : la qualification sur le tour élite. Il se lance à fond sur les compétitions avec de beaux résultats, mais loupe de peu le Cut final… « Ça a été un coup dur, être si près du but et ne pas y arriver… Il y a eu beaucoup de frustration ! »

Cette étape restera gravée à vie dans ma mémoire. J’avais à cœur de montrer que j’avais toute ma place sur le tour

L’été, c’est VTT

Si la déception est grande, Oscar ne s’avoue pas vaincu ! « Ce sera pour l’an prochain » se dit-il et d’ici là, il compte bien profiter de son été pour retrouver d’autres sensations qui lui sont chères sur les pistes de VTT ! Enfant de Morzine et fils du créateur de la première piste permanente de DH sur le domaine, quand la neige disparait sur les sommets, Oscar passe naturellement des skis au vélo ! « J’étais sur un vélo avant même de savoir marcher ! Petit, c’était skis l’hiver, vélo l’été. » Ce qu'il aime dans cette pratique, c’est l’adrénaline, c’est cette sensation de vitesse qui l’emporte, comme s’il volait au-dessus de la piste ! Et bien-sûr, il veut toujours être le premier en bas ! « Quand on a un grand frère de 3 ans de plus, tout devient un challenge ! Sur skis, à vélo, ou pour arriver le premier en haut de l’escalier ! »

Après un dernier été dans les bouquins pour son mémoire, cet été-là, ce sera VTT ! Arrivé depuis peu dans la famille Rossignol, il troque facilement ses skis contre une nouvelle monture à roues ! « Ils m’ont prêté un vélo d’enduro, je me suis dit que c’était l’occasion rêvée de m’y mettre à fond cet été pour travailler mon cardio, et peut-être prendre moins de risques de chute qu’en DH. Ça peut être un bon compromis. » 

Vite rattrapé par son esprit de compétition, il s’inscrit en amateur sur une compétition à la fin de l’été ! « J’avais envie de me battre contre un chrono plutôt que contre des juges ! » Quelques jours avant la compétition, il reçoit un appel de Rossignol ; un pilote du team Race vient de se blesser et ne pourra pas prendre le départ de l’épreuve de coupe du monde… « Viens rouler et t’entraîner avec nous, on te bascule sur la compétition pro ! » Une nouvelle belle histoire était en train de s’écrire pour Oscar ! Avec Rossignol, il pouvait vivre aisément ses deux passions et être accompagné dans toutes ses traces ! Des skis sur mesure l’hiver et des vélos pour rouler l’été sur toutes les pistes ! Il s’alignera ainsi sur deux étapes de coupe du monde d’enduro, sans prétention de victoire, mais avec la rage d’aller au bout ! 

J’étais sur un vélo avant même de savoir marcher ! Petit, c’était ski l’hiver, vélo l’été

À peine l’été terminé qu’il était déjà temps de se remettre dans la préparation physique pour l’hiver. Un hiver qui a du mal à venir sur les Alpes, Oscar décide donc de partir avec son ami d’enfance et partenaire du team Rossignol, Hugo Laugier, de l’autre côté de l’Atlantique et d’aller profiter des chutes de neige abondantes de l’Utah…  Arrivés à Salt Lake City, les deux amis skient tout ce qu’ils peuvent, en station ou en motoneige, ils font le plein pour l’hiver ! Quand tout à coup, un nouveau coup de téléphone va changer le cours des choses… « On était en perdu en plein milieu d’une forêt en train de shaper un énorme kicker, je reçois un appel WhatsApp d’un numéro inconnu. Je pensais que c’était un mec qui cherchait à nous rejoindre pour skier… Et là, énorme surprise, c’était l’un des boss du FWT ! Il me demande : « est-ce que tu peux être dispo et en Espagne dans deux semaines pour la première étape du Freeride World Tour ? Tu as une Wildcard pour la saison. C’était l’un des plus beaux moments de la vie ! » 

Le rêve au bout du chemin

Retour en France, départ pour Baqueira avec les frenchies, la skieuse Mégane Betend et le snowboardeur Ludovic Guillot-Diat et son papa ! Interdit de Qualifier pour cause de stress communicatif, le père d’Oscar, cette fois, Roger Mandin ne pouvait pas ne pas être là ! « Je le voulais à mes côtés pour ce premier week-end de coupe du monde. C’était pour moi un aboutissement et c’était en partie grâce à lui. Mon père a toujours été là, il nous a toujours soutenus, c’était aussi son rêve de nous voir sur les compétitions. » Ce rendez-vous espagnol marque aussi le retour de Seb Michaud aux côtés d’Oscar. « Je l’avais appelé pendant l’automne avant même de savoir que j’étais pris sur le tour pour pouvoir rejoindre son groupe sur les compétitions et l’avoir comme coach. C’est ce qui me manquait pour faire la différence. » 

Chaque sacrifice, chaque blessure, chaque heure passée à m’entraîner, absolument tout en valait la peine

Sébastien Michaud et Roger Mandin, aux pieds de la face, ont assisté à la grande première de leur protégé sur le Freeride World Tour et ont bondi de joie à l’annonce du résultat… Oscar décroche la seconde place derrière le Suédois Max Palm. Un run à son image, engagé et puissant, ponctué d’un énorme back flip en souvenir des échappées de bord de piste dans les traces de son frère et sous les yeux de son père… « Cette étape restera gravée à vie dans la mémoire. J’avais à cœur de montrer que j’avais toute ma place sur le tour et que je méritais cette Wildcard. Tout était juste parfait ce jour-là. Mon père, Seb, les amis… Et la petite cerise sur le gâteau : partager le podium avec Max Palm du team Rossignol ! »  

La saison se poursuit dans ce même état d’esprit : donner le meilleur de soi-même et ne rien regretter !  « Quand je suis monté sur le podium à Baqueira, j’ai repensé à tout ce que j’avais vécu, toutes les étapes, les blessures, les doutes, les choix… Et je me suis dit que ça en valait la peine ! Ça ne pouvait pas être autrement. Chaque sacrifice, chaque blessure, chaque heure passée à m’entraîner, absolument tout en valait la peine. Si c’était à refaire, je referais exactement la même chose ! » 

Oscar décrochera même un nouveau podium à Fieberbrunn où il termine à la troisième place et se qualifie pour la grande finale sur l’Xtreme de Verbier. Un rêve qui se réalise ! Mais dans le monde des hauteurs, la montagne a toujours le dernier mot… Pas de compétition sur le mythique Bec des Rosses cette année, en raison de mauvaises conditions météo, une grande frustration pour Oscar, mais un rendez-vous pris pour l’an prochain ! 

En attendant, il vacille entre son vélo, en mode plaisir ; un peu de route et de l’enduro avec le team Rossignol et la reprise de l’entraînement pour la prochaine saison sur le Freeride World Tour, avec un nouveau statut : celui d’un prétendant au titre !! 

Texte Mathilde Boulesteix

Le Sender 110 : un ski taillé pour la gagne !

Développé par les équipes de Rossignol en collaboration avec les athlètes du team Freeride et notamment Oscar, le Sender 110 a décroché pas moins de 4 podiums cet hiver sur le Freeride World Tour ! Un ski technique et polyvalent pour affronter toutes les neiges et aller chercher les plus belles lignes… 

« C’est le ski freeride au sens littéral du terme. Le ski pour rider de décembre à avril, dans toutes les conditions ; en backcountry, sur des grosses faces de freeride ou même pour faire un détour sur le snowpark !  Il est parfait ! » - Oscar MANDIN

La famille Rossignol

Marque pionnière et emblématique de l’industrie du ski, l’enseigne française Rossignol accompagne les plus grands skieurs sur tous les terrains depuis plus d’un siècle. D’Enak Gavaggio à Perrine Laffont, en passant par le fondeur Emilien Jacquelin, la freestyleuse Lou Barin, la skieuse alpiniste Axelle Gachet-Mollaret et bien sûr Oscar Mandin, la team Rossignol rayonne sur toutes les neiges ! Une grande et belle famille réunie autour d’une même passion et d’une envie de repousser sans cesse les limites du sport. Depuis 2020, la famille s’est agrandie et se pare de nouvelles couleurs estivales avec la Rossignol Factory Team sur le circuit mondial de VTT enduro, pour continuer l’aventure en toutes saisons ! 

Oscar Mandin, freestyleur du team Rossignol, nous parle de sa carrière fulgurante

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