Publié le 22 septembre 2023
Marion Delespierre, rencontre avec la championne du monde de trail, qui est aussi médecin !
Crédit photo : © Simon Dugué
Interview

Marion Delespierre, rencontre avec la championne du monde de trail, qui est aussi médecin !

Rencontre avec une super-héros
TRAIL RUNNING
|
Trail

Depuis juin dernier, Marion Delespierre porte une blouse arc-en-ciel. En effet, le maillot irisé est le propre des Champions du monde, peu importe la discipline. Il a donc fallu concevoir un modèle un peu spécial pour celle qui est devenue Championne du monde de trail, cet été, en Autriche, et qui, au quotidien, exerce en tant que médecin du sport, à Lyon. Originaire du Nord, nageuse de formation et aujourd’hui pleinement investie dans un métier-vocation, Marion Delespierre n’était pas conditionnée pour tutoyer les sommets. Pourtant, à l’issue de 85 km et 6200 m de dénivelé positif, elle l’a fait ! Envoyant à cette occasion un message de patience et de persévérance à tous les athlètes de haut-niveau : oui, mener un double-projet professionnel et sportif – de surcroit épanouissant – est possible ! Il s’agit seulement de passion et de travail. Rencontre avec Doc Rainbow, une femme simple et accessible, un peu ; un super-héros, beaucoup. 

CONSÉCRATION, ‘PETIT SPLEEN’ & PERSÉVÉRANCE

J’apprécie entamer ces longues interviews par une question extrêmement simple mais très ouverte : comment ça va ?

Ça va plutôt bien au sens où, début juin, j’ai réalisé un rêve sportif ! Sa concrétisation a été accompagnée d’un sentiment d’accomplissement extrêmement puissant et épanouissant. J’ai connu une certaine forme de plénitude. C’était du bonheur pur et simple. Je l’ai d’ailleurs célébrée généreusement. Mon compagnon, Nico, m’a organisé une fête-surprise dont je me souviendrai longtemps, avec tous mes proches. Tous les gens que tu croises te proposent de boire un verre pour arroser le titre. Ça multiplie les opportunités ! Ce sont des moments vraiment chouettes. (Un temps de réflexion) Et d’un autre côté, j’ai aussi expérimenté un sentiment étrange, presque paradoxal. Un petit spleen post-course, avec la sensation que le mois ayant suivi ce titre était passé beaucoup, beaucoup, trop vite. 

Comment tu expliques ce léger spleen qui t’a envahie alors même que tu venais de devenir championne du monde, en connaissant la plus belle joie sportive de ta vie ? 

En fait, c’est comme si quelqu’un avait appuyé sur le bouton ‘Accélérer’. J’ai l’impression d’être à 100 km/h tout le temps, sans pouvoir me poser. Cela est en partie dû au fait que j’ai énormément de boulot au cabinet. D’une certaine manière, il faut que je ‘rattrape’ toutes les journées de ‘congés’ prises en amont des Mondiaux pour partir en stage d’entraînement. Aussi, je marche énormément à l’objectif. Je m’en fixe un principal par saison, voire deux, au maximum. L’avantage, c’est que cela permet de se focaliser, de concentrer son énergie vers une seule date. L’inconvénient, c’est que dès lors que celui-ci est passé, on ressent un petit vide. De surcroit lorsqu’il arrive aussi tôt dans la saison, début juin, alors que pour nous, généralement, les objectifs se situent plus tard dans l’été. Notamment fin août, à l’UTMB. 

Crédit photo : © Simon Dugué

Ce que je comprends, c’est qu’à l’issue de cet accomplissement, il te manque comme un cap alors que tu as l’habitude de fonctionner à l’objectif ?  

Exactement ! Et ce, même si au fond, je sais que cette période sans objectif sera bénéfique sur le long terme et va me permettre de me régénérer mentalement. Sans ce cadre, j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose, comme si j’avançais sur une seule jambe. Du coup, depuis un mois, j’ai énormément bossé, comme si je devais combler ce vide. Je me suis laissée, consciemment ou non, envahir par le travail. Je me sens beaucoup moins légitime de dire à un patient que je ne peux pas le voir car je n’ai plus l’excuse : ‘Désolé, je prépare les Championnats du Monde !’ En ce moment, j’accepte les consultations d’urgence même si elles empiètent sur mes horaires habituels. Je suis moins rigoureuse sur le respect de cet équilibre professionnel et sportif qui me permet d’être épanouie au quotidien. 

Est-ce que ta vie a changé depuis ce titre ? Le cas échéant, qu’est-ce qui a évolué ? 

Non, cela n’a pas changé foncièrement les choses dans ma vie de tous les jours, dans mon fonctionnement, dans la vision de mon sport... D’ailleurs, c’est assez paradoxal de constater que depuis que je suis devenue championne du monde de trail, je travaille plus en tant que médecin. J’ai aussi découvert les sollicitations et l’aspect médiatique sur lequel j’étais moins présente auparavant. Je joue le jeu. Hormis cela, c’est tout comme avant ! (Sourire) 

Était-ce mon jour de chance ou suis-je capable de le reproduire à nouveau ? Quelles sont mes limites ?

Crédit photo : © Simon Dugué

S’il n’a pas changé ta vie, est-ce qu’il a en revanche changé la vision que tu avais de toi ? A-t-il généré une nouvelle prise de conscience par rapport à ton potentiel ? 

Dans les premières journées qui suivirent la course, je me disais que je devais cette médaille d’or au fait que les meilleures coureuses du globe – notamment Courtney Dauwalter et Katie Schide, les deux dernières vainqueurs de l’UTMB – n’étaient pas là. Puis, petit à petit, j’ai pris conscience que ce titre, je ne le devais qu’à moi-même. Je suis fière d’avoir su aligner toutes les planètes, physiques et mentales, le Jour J. Je me suis surprise dans ma capacité à aller au bout de ce double-projet sportif et professionnel, en le concrétisant de la meilleure des manières. Du coup, forcément, je me pose des questions : était-ce mon jour de chance ou suis-je capable de le reproduire à nouveau ? Quelles sont mes limites ? C’est vraiment la découverte de moi-même, ce côté intriguant vis-à-vis de mon potentiel et le voyage exploratoire qui me motivent désormais, plus que la soif de résultats purs. 

À ton avis, qu’est-ce que la petite Marion, âgée de 10 ans, penserait de la Marion d’aujourd’hui ? 

Elle serait très fière. Tant sur le résultat que sur le cheminement. J’ai découvert le sport et la démarche de haut-niveau via la natation or dès mon premier plongeon dans un bassin, j’ai compris que ce qui me faisait rêver était d’honorer le maillot de l’équipe de France : représenter mon pays lors d’échéances internationales. J’y suis arrivée. L’enfant que j’étais serait comblée. 

L’enfant que j’étais serait très fière. Tant sur le résultat que sur le cheminement

Et qu’est-ce que la Marion d’aujourd’hui lui conseillerait ? 

‘Ma petite, ce n’est pas en natation que tu porteras le maillot de l’équipe de France donc n’attend pas tes 26 ans pour te mettre à courir !’ (Rires) Non, plus sérieusement, je lui conseillerais de s’armer de patience. Et de croire en la valeur du temps et du travail. Certains sont très doués et atteignent très rapidement leurs objectifs. Pour ma part, ce fut plus laborieux, ça a pris deux dizaines d’années et j’ai même dû changer de discipline, mais j’y suis arrivée : j’ai honoré le maillot de l’équipe de France. 

En t’écoutant, on saisit que tu n'étais pas programmée pour devenir championne du monde. Comment expliques-tu que cela soit quand même arrivé ? Qu’est-ce qui t’a mené jusque-là ? 

Tout d’abord, la patience, le travail et la persévérance, comme évoqué précédemment. Ensuite, je pense que ce titre doit énormément aux rencontres qui ont jalonné ma vie. Je crois à la chance d’avoir croisé le chemin des bonnes personnes, au bon moment. Notamment Patrick Bringer, mon entraineur actuel. Au sortir du COVID, j’ai connu une énorme déception sportive. J’ai fini dernière d’une course de reprise qui regroupait les meilleures traileuses françaises. À l’issue de ce dossard, j’ai eu une discussion avec Patrick que j’estime aujourd’hui être le point de départ de mon ‘aventure en bleu’. Il m’a questionné, profondément, sur mes objectifs de carrière, le cap à se fixer. Je lui ai confié mon rêve d’enfant. Il s’est engouffré dans la brèche et a ouvert le placard à souvenirs. À partir de là, on a construit un plan pour me permettre de décrocher une sélection, puis de l’honorer de la plus belle des manières. (Un temps de réflexion) Forcément, j’ai également une pensée pour mes premiers entraineurs de natation, mes premiers coachs, car même si le sport n’a rien à voir, la démarche de performance, la quête de haut-niveau et l’exigence, elles, sont similaires. Enfin, comment ne pas parler de Nico, mon compagnon ? Lorsque l’on s’est rencontré, nous sommes allés une fois, ensemble, à la piscine. Il m’a retorqué : ‘Marion, plus jamais ! Si tu veux que l’on partage un sport, il va falloir que tu mettes des baskets !’ Je crois que désormais, lorsqu’il m’accompagne et souffre avec moi sur les ‘week-ends chocs’ concoctés par Patrick, il regrette un peu de m’avoir fait découvrir le trail... (Sourire)

C’est assez paradoxal de constater que depuis que je suis devenue championne du monde de trail, je travaille plus en tant que médecin

Crédit photo : © Simon Dugué

PARTITION, GESTION & BASCULE MENTALE

Revenons maintenant sur ta course : comment l’as-tu préparée ? Est-ce que tu as mis de nouvelles choses en place spécifiquement pour ces Mondiaux ? 

La préparation a été faite de hauts et de bas, comme d’habitude, mais au global, elle fut très bonne : consistante, appliquée, progressive. J’ai participé à très peu de courses en amont afin de pouvoir me concentrer sur de jolis blocs d’entraînement. Je l’ai aussi joué très local, en vadrouillant assez peu. Par mon quotidien assez dense, j’apprécie les choses simples à mettre en place, qui ne nécessitent pas une trop grosse dépense d’énergie en termes de trajet. Je suis donc restée dans le coin, entre Lyon et les Alpes, en tâchant de faire de mes week-ends de préparation des opportunités de partager de bons moments avec mes proches. Cela m’a permis de traverser le Lubéron en courant avec un ami ; réaliser une course sur deux jours avec Audrey Tanguy, ma ‘room-mate’ de l’équipe de France ; passer des fins de semaine entières à crapahuter chez des copains, autour du lac d’Annecy...

Dans quel état d’esprit as-tu abordé la course ? Quel était l’objectif initial déclaré ? 

Je me savais en forme physiquement, sans me sentir non plus ‘monstrueuse’. En revanche, j’étais vraiment bien mentalement, au sens où j’étais sereine, apaisée... Bien moins stressée que lors de ma première sélection, en Thaïlande. C’est peut-être l’expérience ! Mes parents, qui se déplacent rarement, m’avaient fait la surprise de leur présence. Un signe supplémentaire que la fête pouvait être belle. Ainsi, lorsque je me retrouve sur la ligne de départ et j’observe les filles avec qui je fais équipe, je me sens heureuse. Fière d’appartenir à un tel collectif. L’objectif est très clair : décrocher le titre par équipe et réaliser une course pleine de mon côté, en me focalisant sur la manière plutôt que le résultat. Je ne me suis jamais imaginée devenir championne du monde en individuel ! Je souhaitais juste réciter la plus belle partition possible, ne rien regretter, avoir la satisfaction personnelle d’avoir donné tout ce que j’avais à offrir, jusqu’au dernier dixième de pourcentage d’énergie. 

Est-il possible de découper l’histoire de ta course en chapitres ? Le cas échéant, quel serait le premier ? 

Oui, tout à fait. Je structurerais le récit en 3 parties. En commençant par une première moitié de course, jusqu’au km 42, en gestion. Patiente, prudente. 15 kilomètres inauguraux pour se mettre en confiance, focalisée sur mes sensations, à allumer tous les voyants de vert, puis monter très doucement en régime à partir du km 18 : juste un peu plus incisive en montée, et légèrement plus tonique en descente. J’arrive ainsi en 7ème ou 8ème position au gros ravitaillement de la mi-course. Une fois que je le quitte, je switche totalement. Je change d’état d’esprit.

J’oublie totalement le classement, je suis juste dans l’action, obnubilée par ma volonté de réaliser la course la plus parfaite possible

Crédit photo : © Simon Dugué

C’est-à-dire ? Peux-tu nous détailler cette bascule mentale à mi-course ? 

À partir de là, j’entre véritablement dans ma bulle. Je suis extrêmement focus. Je ne réponds plus aux encouragements de sourires à tire-larigot. J’oublie totalement le classement, je suis juste dans l’action, obnubilée par ma volonté de réaliser la course la plus parfaite possible, dans la mesure de mon potentiel. Je mets donc un petit coup d’accélérateur, très progressif, rien de brutal, et les sensations suivent rapidement. Globalement, le parcours se voulait très technique et montagneux, mais je savais que du km 60 au km 70, une portion assez roulante de transition entre 2 vallées allait beaucoup me plaire. Je fournis alors un bel effort et arrive à l’ultime ravitaillement en ayant la conviction que je suis en train de dérouler un joli plan de course, mais sans savoir que je suis première ! 

À partir de quel moment prends-tu conscience que tu mènes la course ? Est-ce que cela a une incidence sur ton état d’esprit : une pression ou une motivation supplémentaire ? 

J’ai ressenti quelque chose d’extrêmement bizarre : c’est comme si, pendant la course, je ne l’avais jamais su ; ou comme si je n’avais jamais voulu le savoir. Nico me soutient qu’il me l’a crié haut et fort à la sortie du dernier ravitaillement, mais les souvenirs sont flous. À froid, je crois qu’inconsciemment, je me suis protégée. Je craignais de craquer émotionnellement, d’être perturbée dans mon plan de course, de me voir trop belle trop vite... Dès que ces images venaient à mon cerveau, je soufflais dessus pour qu’elles s’éloignent afin de rester pleinement focus sur mon effort. Je voulais juste donner le maximum, et advienne que pourra. 

Quand est-ce que tu prends conscience que tu vas devenir championne du monde ? À quel instant commences-tu à profiter ? 

À 4 km du but, je croise Thomas Cardin, un athlète de l’équipe de France de trail court. Il me dit que je vais être championne du monde. J’ai quelques larmes qui montent, mais je les repousse : une entorse de cheville, des crampes... Ça peut arriver très vite et ce serait horrible de tout perdre si proche de la consécration. Lorsque je touche enfin au bitume, à 1 km de la ‘finish line’, là, je commence à profiter ! Même si je maintiens l’effort car on s’était promis de se battre sur chaque seconde pour le classement par équipes. Dans la dernière ligne droite, toute la délégation française est là pour m’encourager : je vole. 

Est-ce la plus belle joie sportive de ta carrière ? 

Oui ! Finir 4ème de l’UTMB avait été particulièrement puissant, mais là, réussir la course dont je rêvais, pleine, aboutie, le jour des Championnats du Monde, avec ce maillot, c’était au-dessus. C’était et ça restera grandiose ! 

Je craignais de craquer émotionnellement, d’être perturbée dans mon plan de course, de me voir trop belle trop vite

COURBATURES, SUPER-POUVOIR & ÉBULLITION PERMANENTE

Crédit photo : © Paola Freire Jaquet

Ce titre, c’est aussi la concrétisation d’un double-projet : la médecine d’un côté, le trail de l’autre. En quoi mener ce double-projet est une force ? 

Je le considère comme une force car cela m’apporte plus de détachement, plus de sérénité et certainement moins de pression qu’un athlète qui dédie son quotidien à son sport, avec une dépendance liée aux résultats. Moi, une fois que la course est terminée, quoi qu’il se passe le dimanche, que je perde ou que je gagne, le lundi, je me lèverai toujours – avec des courbatures certes – mais surtout la conviction de faire un métier qui me plait et m’épanouit. Ma vie reprend, je ne cogite pas. J’aurais toujours des patients qui m’attendront au cabinet. Le trail, c’est un loisir sérieux. Ma vie est déjà cool sans le trail, mais avec, c’est encore plus kiffant. C’est mon petit bonus, mon super-pouvoir. 

J’imagine que ce double-projet recèle aussi sa part d’ombre. Quel est le revers de la médaille ? 

J’ai l’impression de ne jamais en faire assez, d’être sempiternellement à la bourre, d’être hyper speed dans mon quotidien. Je suis en ébullition permanente que ce soit psychiquement ou physiquement. Cela requiert aussi une organisation méticuleuse et implique moins de spontanéité, moins de souplesse... Quand je vois les photos des copains le lundi, en montagne, et que moi, je suis enfermée dans un cabinet sous un ciel grisâtre, je me questionne sur le ‘pourquoi’ de cet équilibre. Cela fait également naître des réflexions : si j’étais 100% professionnelle de mon sport, serais-je plus performante ?

Ma vie est déjà cool sans le trail, mais avec, c’est encore plus kiffant. C’est mon petit bonus, mon super-pouvoir

Puis, je me remémore le discours de mes parents : ne pas se refuser une ambition professionnelle pour le sport. Je rêvais de faire médecine. C’est une vocation que je suis heureuse de ne pas avoir sacrifié au bénéfice de la démarche de performance. D’ailleurs, si je pouvais faire passer un message, c’est celui-ci que je voudrais transmettre : croyez en votre double-projet. Vos deux rêves sont compatibles ! 

Au prochain chapitre, il ressemblerait à quoi ton équilibre idéal ? 

Je pense que si je travaillais une demi-journée en moins par semaine ou que si je me rapprochais des 35h de boulot hebdomadaire, je serais plus performante. Je ne m’entrainerais pas forcément plus, puisque le volume est déjà assez élevé, mais j’en profiterais pour peaufiner tous les ‘à-côtés’ qui parfois, aujourd’hui, par manque de temps, me font défaut, notamment sur la récupération. Je serais également plus apaisée, plus légère mentalement. J’aimerais avoir juste un peu plus de temps-libres pour profiter. 

D’un point de vue sportif, quelle est la suite ? 

J’ai atteint mon objectif sportif pour 2023, donc je me projette plutôt sur les saisons suivantes. J’adorerais porter une 3ème fois le maillot de l’équipe de France, aux Championnats d’Europe de Trail, à Annecy, en 2024, ou aux prochains Mondiaux, dans les Pyrénées espagnoles, en 2025. J’ai aussi ce rêve d’aller courir aux Etats-Unis, sur l’un deux mythes : la Western States ou la Hardrock. Je me vois bien préparer ces objectifs pendant près de 6 mois, car plus que des courses, ce sont des projets, des caps. C’est ce qui me plait le plus : la démarche.

Interview Baptiste Chassagne

Vous voulez des cookies ?

Ce site utilise des cookies pour garantir la meilleure expérience de navigation.

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à vous proposer des vidéos, des boutons de partage, des remontées de contenus de plateformes sociales

Paramétrage de mes cookies

Au-delà des cookies de fonctionnement qui permettent de garantir les fonctionnalités importantes du site, vous pouvez activer ou désactiver la catégorie de cookies suivante. Ces réglages ne seront valables que sur le navigateur que vous utilisez actuellement.
1. Statistiques
Ces cookies permettent d'établir des statistiques de fréquentation de notre site. Les désactiver nous empêche de suivre et d'améliorer la qualité de nos services.
2. Personnalisation
Ces cookies permettent d'analyser votre navigation sur le site pour personnaliser nos offres et services sur notre site ou via des messages que nous vous envoyons.