Publié le 16 septembre 2025
L'incroyable cordée de Benjamin Védrines et Nicolas Jean, en route vers le Jannu Est
Crédit photo : ©Quentin Degrenelle
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L'incroyable cordée de Benjamin Védrines et Nicolas Jean, en route vers le Jannu Est

L'alpiniste de Serre-Chevalier nous donne des nouvelles depuis le camp de base
ESCALADE ALPINISME
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ALPINISME, Actualité
Crédit photo : ©Quentin Degrenelle

JANNU Est : l’incroyable cordée de Benjamin Védrines et Nicolas Jean

Pour gravir cette face nord en pur style alpin, sans porteurs, sans cordes fixes ni oxygène, Benjamin et Nicolas devront affronter le froid, l’hypoxie, l’inconfort extrême d’être suspendus sur une paroi de glace verticale haute de 2300 m et l’inconnu d’un itinéraire qui reste à inventer. Il leur faudra alors suivre leur instinct pour tracer les premiers passages et atteindre le sommet. Équipés de piolets et de crampons, ils dormiront et se nourriront sur de petites plateformes de neige suspendues dans le vide qu’ils construiront après leurs journées d’ascension.

Tout repose alors sur les forces techniques, physiques et mentales de cette incroyable cordée. Et c’est ce petit supplément d’amitié, de confiance et d’expérience que partage ce duo soudé, qui devra résoudre ce « problème alpinistique » (qui leur a déjà résisté une fois). 

On a vraiment à coeur de vouloir faire une acclimatation bien achalandée, bien structurée. 

Crédit photo : ©Quentin Degrenelle

Le East JANNU (7468 m) : l’un des grands "problèmes" alpinistiques de l’Himalaya.


Le 13 septembre, c’est depuis le camp de base du Jannu à 4 700 mètres que Benjamin Védrines a partagé les premières nouvelles de son expédition. Après une arrivée au Népal fin août et une mise en place rapide, l’équipe a profité d’une météo favorable pour engage l’acclimatation constituée d’allers-retours et de nuits à 6 100 m : la première étape d’une préparation progressive. "On a vraiment à coeur de vouloir faire une acclimatation bien achalandée, bien structurée." explique l'alpiniste. 

Le prochain objectif : une nuit à 6 800 m sur un sommet voisin (lui aussi vierge), afin de renforcer l’adaptation avant la tentative d’ascension. Entre instabilité météo, corps malmenés par l’altitude et observation accrue de la face, la préparation s’avère minutieuse malgré un enthousiasme partagé par toute l'équipe pour l'ascension d’octobre.
 

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