Publié le 10 octobre 2025
Le Snowboard-Cross selon Chloé Trespeuch, double médaillée olympique : Interview
Interview

Le Snowboard-Cross selon Chloé Trespeuch, double médaillée olympique : Interview

Double médaillée olympique, vainqueure du globe de cristal 2024 et maman depuis quelques mois, Chloé Trespeuch rayonne d’une sérénité conquise au fil des années.
SPORTS D'HIVER
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Snowboard, Interview

TEXTE DE THOMAS BOURY

 

À 31 ans, le parcours de la snowboardeuse ressemble davantage aux virages imprévisibles d’un boardercross qu’à la ligne droite d’un saut à ski, mais une constante demeure : sa régularité. Celle qui cumule plus d’une quarantaine de podiums dont sept victoires en coupe du monde, revient d’une parenthèse lumineuse, la maternité. Fort de ce nouvel élan, nourrie d’amour et portée par la perspective des Jeux de Cortina 2026, Chloé Trespeuch continue de glisser sur les braises d’une passion dont la flamme ne s'est jamais éteinte. Rencontre avec une championne aux rêves en mouvement et aux carres bien affûtées.

Pensée à la manière d’un run en snowboard, cette interview déroule sept sections dont une bonus, avec en ligne de mire la ligne d’arrivée. Mais avant de se lancer dans le tracé, place à l’échauffement.

La pré-chauffe

Crédit photo : ©DR

Comment vas-tu aujourd’hui ? Où es-tu en ce moment, et à quoi ressemble ta journée de ce lundi ?
 

Je vais bien. Je suis à Limonest chez moi à côté de Lyon. Je suis à quelques jours du grand départ pour le Chili pour un stage de trois semaines avec l’équipe de France. C'est la première fois que je pars autant de temps sans Marlo. Ça risque d’être un challenge émotionnel, mais à la fois, je sais exactement pourquoi je pars. Ça me fait très envie de retrouver ma vie d'athlète et de tout mettre en place pour essayer de jouer une médaille cet hiver. Ces derniers mois, j'ai fait une grosse préparation physique pour revenir suite à ma grossesse et j'ai envie de voir ce que ça donne. Ma journée d’aujourd’hui, c'est : m'occuper de Marlo, le déposer à la crèche, après j'enchaîne avec du yoga, des abdos et du gainage. Cette après-midi, juste après notre interview, je pars faire une séance de musculation avec Quentin Giacomazzo, mon préparateur physique, cette fois pour faire tout ce qui est puissance pour le bas du corps.

ça me fait très envie de retrouver ma vie d'athlète et tout mettre en place pour essayer de jouer une médaille cet hiver

Section #0 - La préparation : Physique, Mentale

Crédit photo : ©DR

Un run en snowboardcross c’est souvent très court. À peine plus d’une minute parfois. Pourtant la préparation derrière, c’est souvent des mois de travail, voire des années même. On apprend aux athlètes à devenir plus fort physiquement, plus résilient, plus robuste, mais la préparation c’est aussi dans la tête. Cette année cela fera 15 ans que tu pratiques le sport à haut niveau. Avec le recul, c’est quoi pour toi une préparation réussie ?
 

Une préparation réussie, c'est une prépa où j'ai pris du plaisir autant dans la prépa physique que dans l'entraînement et où j'ai réussi à maintenir ma motivation. Je trouve que c'est ça le plus gros challenge : rester motivée, parce que les jours, les années se répètent. Depuis 2019, j’ai intégré la préparation mentale à mon entraînement. Après l’un des plus gros échecs de ma carrière, en 2018, lorsque je tombe sur la ligne d'arrivée aux JO, je me suis dit : « Bon, là, je repars pour une Olympiade, il faut que je me préoccupe du moindre détail pour arriver vraiment prête, avec toutes les armes et les outils ». Si je devais résumer, la préparation réussie, c'est du plaisir, de la compréhension et qu’il y ait du sens dans ce que je fais. J’ai besoin d’avoir cette espèce de sérénité mentale qui colle avec le sens du pourquoi je fais ça et d'être alignée avec mes envies du moment.

Section #1 - Le start : Explosif

Crédit photo : ©DR

Le start, que ce soit en snowboardcross ou dans d’autres sports, est un moment capital. Toi, tu préfères quoi : Un mauvais départ que tu arrives à remonter, ou un start parfait suivi d’un run qui se déroule sans encombre ?

Je ne suis pas une très bonne starteuse globalement, même s'il y a toujours des surprises et que je travaille pour être meilleure. Je trouve ça hyper excitant de partir un peu à la traîne, comme je fais souvent, et d'être en mode  « chasseuse ». Même si je suis quatrième, j'ai trois filles à remonter. Il faut choisir sa ligne pour les dépassements. Il faut avoir l'œil partout et avoir les bons réflexes parce que devant, les filles font des lignes que tu n'avais pas forcément prévues. Il y a beaucoup plus de challenges et d'émotions quand tu pars derrière et que tu vois la course. Après, j’admets que c'est très confortable de partir devant et d’y rester, parce que tu limites les risques d'accident et de chute. Ce serait bien quand même de savoir faire les deux. (sourire)

Je trouve ça hyper excitant de partir un peu à la traîne, comme je fais souvent, et d'être en mode « chasseuse »

Section #2 - Le premier virage : trajectoire, choix de ligne

Crédit photo : ©DR

On dit souvent que la première victoire est la plus difficile à aller chercher. Toi qui as, à de nombreuses reprises fini sur le podium, est-ce que tu partages cette idée ?

Oui, je suis totalement d'accord. La statistique de mon nombre de victoires par rapport au nombre de podiums n'est pas très bonne. Je suis plus souvent sur le podium que sur la première marche. La victoire, c'est le petit détail, ce petit « truc en plus ». Souvent, il s’agit d'y croire un tout petit peu plus que les autres. Je pense que c'est ce qui m'a manqué parfois quand j'ai terminé deuxième ou troisième : croire que j'étais capable d'être la plus rapide ce jour-là. Donc oui, la première victoire a été la plus dure, car elle nécessitait de m'autoriser à gagner, de m'autoriser à croire en mes capacités de victoire. Je pense que c'était plutôt un blocage mental que physique ou technique.

Quel est le virage qui t’a fait basculer mentalement ou physiquement vers la performance ultime — ce supplément d’âme — qui t’as mené à la victoire ?

C'était la pré-olympique à Pyeongchang, en 2017. C'était incroyable ! Je me souviens encore de la sensation d'aller enfin chercher cette première victoire. Après, ce n'est pas parce que tu l'as fait une fois, que c'est facile de le refaire. L'autre gros virage, je dirais que c'est le Globe de Cristal en 2024, parce que c'est être la plus régulière et aller chercher plusieurs victoires dans la même saison. Je me souviens avoir commencé la saison par une victoire. Et là, mentalement, je me suis tout de suite dit : « C'est possible ! »

C'était incroyable ! Je me souviens encore de la sensation d'aller enfin chercher cette première victoire

Section #3 - Les Woops : Go with the flow !

La vie d'un athlète de haut niveau est souvent une succession de bosses, l'objectif étant de garder sa fluidité et de rester constant. Depuis 2012, tu n’as pas connu une seule saison sans podium en Coupe du monde… Pourtant tu en as rencontré des bosses. Quel est selon toi le skill — l’outil indispensable — que l’athlète doit avoir dans sa trousse, pour passer les bosses avec aisance ?

Alors, au sens propre, en snow, c'est le timing : savoir utiliser tous les reliefs de la piste pour créer de la vitesse et ne pas en perdre. C'est passer chaque roller, chaque whoops, en utilisant la descente et la puissance des jambes. Au sens figuré, ce qui m'a aidée, ce sont les obstacles. Depuis toute petite, je suis animée par les défis, par le jeu, mais aussi par tout ce qui est difficile, ce qui me fait vraiment sortir de ma zone de confort. Dans les obstacles, il y a un bon côté, malgré que ce soit des moments très difficiles. Lorsque tu es blessé, tu te poses tellement de questions pour savoir si tu vas retrouver ton niveau, si un jour tu n’auras plus mal, si tout va rentrer dans l'ordre. C'est très difficile à vivre au début, mais c’est à la fois un nouveau challenge. Avoir des objectifs qui me font rêver de médailles, c'est ça qui me permet de trouver des solutions pour revenir à chaque fois. Ça m'a aidée à me rendre compte à quel point c'est cool quand tout va bien. Et à me dire : « Souviens-toi de ce que tu as traversé, tu as une chance inouïe d'être là, profite ! »

 

Crédit photo : ©DR

Section #4 - Le saut : L'engagement, le vol et la réception.

Crédit photo : ©DR

Un saut, c’est trois temps : l’engagement, la phase en l’air, puis la réception. Tu viens de vivre un autre grand saut, celui de la maternité. Si l’on reprend cette image : comment as-tu vécu ces trois étapes ? L’engagement que cela demande, cette période de transition presque « suspendue », et enfin la réception, avec ce nouvel équilibre à trouver entre ton statut d’athlète et de maman.
 

J'adore ton analogie parce que c'est vrai qu'il y a pas mal de liens. Les sauts en snowboardcross, c'est ce que je préfère parce qu’il y a ce côté inconnu, engagement, cette prise de vitesse et ce moment où on vole un peu. D'un point de vue sportif, j'adore ! Côté maternité, j'ai adoré cette parenthèse. Le fait de prendre un temps pour vivre des moments humainement intenses, c'est immense. Casser ma routine, déconstruire pour reconstruire un physique que j'espère plus fort, repartir à zéro alors que tout a changé soudainement dans ma vie. Sur le plan sportif, ma motivation est au plus haut et j’ai hâte de partager ça avec Marlo et mon conjoint. La maternité, ça a été aussi beaucoup de questions. Il n'y avait pas vraiment de rôle modèle dans ma discipline. J'ai dû aller chercher des témoignages auprès de sportives d'été, pour savoir comment elles avaient vécu leurs grossesses. Le gros challenge était de continuer à m'entraîner le plus longtemps possible, si ma forme le permettait, pour espérer revenir assez vite. 

Un an pour revenir avant les Jeux, ça me faisait un peu peur, c'était un timing très serré. Mais l'envie était trop forte pour se poser des questions. J'ai eu la chance de vivre une belle grossesse qui m'a permis de m'entraîner jusqu'à la fin. Mon préparateur physique m'a beaucoup accompagnée pendant cette période. Il avait déjà travaillé avec des sportives lors de leur grossesse, ce qui m'a beaucoup aidée. La naissance de Marlo a été un moment suspendu. Impossible d'imaginer à quel point on peut aimer un être aussi fort le jour de sa naissance. Et puis ensuite, commencer à le découvrir, le regarder s'éveiller, et dans le même temps reprendre petit à petit conscience de mon corps pour le préparer à mes objectifs. J'ai trouvé un équilibre : prendre du temps pour moi et mes projets d'athlète, mais aussi vivre à fond les moments avec lui. J'aime bien l'idée de pouvoir faire les deux. Je pense que c'est parce que je fais les deux pleinement que je suis toujours contente de le voir, que j'ai la patience et que j'adore mon rôle de maman.

Au sens figuré, ce qui m'a aidée, ce sont les obstacles. Depuis toute petite, je suis animée par les défis, par le jeu

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Avec le recul, je me dis que je suis une maman épanouie, et que c'est peut-être mieux qu'une maman présente à 100 %, mais frustrée. J'aimerais que Marlo comprenne qu'il est possible de mener deux projets de front : être parent et poursuivre ses rêves. Sur le papier, je suis alignée avec ça. Mais la réalité fait qu'il y aura toujours des moments de doute, de fatigue et des pincements au départ. Le 15 septembre, quand je vais partir en stage, je vais sûrement pleurer toutes les larmes de mon corps. Mais ça me passera, et lui ira très bien sans moi. 

Je me dis que je suis une maman épanouie, et que c'est peut-être mieux qu'une maman présente à 100% mais frustrée

Section #5 - Le contact : le rapport aux adversaires

Lors d’un run en snowboardcross, le contact est à chaque virage… On sait que la moindre étincelle peut mener à la chute. Mais le contact, c’est aussi celui de tes proches. Le sport de haut niveau se joue en équipe, et si tu as celle de l’équipe de France sur la piste, tu as aussi la tienne à la maison. Comment l’histoire de Ion Debrach, ton compagnon, ancien rugbyman devenu entrepreneur, nourrit-elle ton parcours d’athlète aujourd’hui ? Et plus largement, quel rôle joue ce contact  quotidien avec tes proches dans ton équilibre et ta performance ?

Mes proches ont toujours eu un rôle très important parce que j'ai beaucoup d'attentes envers moi-même sur les compétitions en plus de celles des coachs et de l’entourage sportif. La famille, c'est ce côté sérénité. « On t'aime quoi qu'il arrive, on te soutient, on est là. »  J'adore le stress et la pression mais je pense que je suis capable de l'endurer parce que j'ai cette bulle de sérénité avec ma famille. Ion a forcément une place très importante dans ma carrière et encore plus maintenant mais dès le début, ça a été facile de concilier vie de couple et envies de performance. Avec son passé de rugbyman professionnel, il a tout de suite compris le poids que pouvaient représenter mes rêves et ma vie d'athlète de haut niveau. Il a toujours été derrière moi. Se sentir comprise, je pense que ça valide beaucoup d'étapes dans une carrière. Ça m’a donné de la confiance. Aujourd'hui, avec Marlo, c'est encore plus important parce que je sais qu'il est à fond dans le projet et jamais il me fera ressentir une culpabilité de continuer de rêver de ma vie d'athlète et de partir en déplacement. C'est un sport individuel, mais être une équipe dans le couple, c'est essentiel. J'ai aussi la chance d'avoir une très belle équipe de France où on se sent un peu comme en famille. Tout ça fait qu’émotionnellement je suis très équilibrée.

Crédit photo : ©FIS

J'adore le stress et la pression mais je pense que je suis capable de l'endurer parce que j'ai cette bulle de sérénité avec ma famille

Section #bonus - La Chute

 

Avant d’aborder la ligne d’arrivée, je voulais m’arrêter sur un passage obligé du snowboardcross : la chute. Elle est toujours là, en embuscade. Tu l’as connue à de multiples reprises, je pense à ta rupture des ligaments en 2018, ou encore cette finale face à Charlotte Bankes en 2024. (Petit clin d’œil, c’est pour ça que je l’ai placée juste avant l’arrivée). Et parfois, elle a même été interprétée autrement, comme à Sotchi en 2014, où certains médias titraient « Le bronze qui tombe du ciel », comme si tu avais simplement  « profité d’une chute ». La chute devient une frustration dans les deux sens : quand elle te prive, ou quand elle relativise ta réussite. Qu’est-ce que ce mot évoque pour toi aujourd’hui ?

Lorsque tu parles de Sotchi, je pense que c'est aussi ça qui m'a amenée à avoir un rapport difficile avec la victoire. Le fait que j'aie cette médaille très jeune et qu'elle ait été pointée du doigt par les journalistes. C'est difficile de croire en soi après ça. Donc, c'est une chute qui, en effet, m'a amené ma première médaille olympique. C’était absolument incroyable de vivre ça avec ma famille, avec tout le milieu sportif, mais à la fois intérieurement, ça a remis beaucoup de choses en question sur mes capacités. Et puis les autres chutes où il y a eu souvent des blessures, c'est des moments très difficiles, comme on l'a dit. Finalement, la chute fait partie de mon sport, elle fait partie de mon histoire mais je crois, après coup, qu’à chaque fois, elle m'a amené quelque chose de positif dans ma vie. Une meilleure connaissance de moi, des nouveaux outils pour progresser physiquement et techniquement, un moment de réflexion… Mais c'est bon maintenant, j'ai tout, donc je n'ai plus besoin de chuter. (rire)

Est-ce qu'avec ce nouveau rôle de maman, tu as l'impression que tu gères différemment le risque de blessure ?

Non, enfin, on verra une fois que je serais lancée cet hiver. On me le disait souvent : « Tu vas voir, une fois que tu seras maman, peut-être que tu n’auras plus envie de prendre des risques ». Quand je suis au start, je suis pleinement athlète, et quand je suis avec Marlo, je suis pleinement maman. Dans notre sport, à partir du moment où l’on part avec la peur de se blesser, on ne peut plus être performant et je pense qu'il faut faire autre chose. Aujourd’hui j'ai toujours la même envie et la même flamme pour prendre tous les risques pour essayer d'aller gagner.

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Section #6 - La ligne d'arrivée

En sport, on dit souvent que le processus compte plus que le résultat. Pourtant, en tant qu’athlète moi-même, je sais combien le résultat pèse, en termes de satisfaction, de reconnaissance, parfois même de légitimité. Pour toi, que représente la ligne d’arrivée ? Est-elle un but en soi, ou seulement une étape dans une trajectoire plus large ?

Pour moi, c'est plutôt un but. Même si je suis attachée au process et au fait d’aimer ce que je fais tous les jours. M'entraîner pour aller vers ce but, c'est très important. Par contre, c’est en 2018, après avoir loupé mes Jeux, que j'ai aussi appris à ne plus craindre le but lui-même. Ce jour-là, je pense que j'ai eu peur de passer à côté, et cette peur de perdre peut être tout aussi limitante. J'ai travaillé sur moi et aujourd’hui je suis capable de perdre sereinement, même si j'ai envie de gagner. Savoir ça, m'apporte du relâchement mental. Si je ne gagne pas, je sais qu’il y a une vie après qui continuera où je serai heureuse. Marlo aide à amener un peu de perspective à tout ça, même si c'est quelque chose que j'avais déjà validé auparavant.

Parmi toutes celles que tu as franchies, laquelle t’a le plus marquée ?

Dans les passages de ligne qui m'ont le plus marquée, il y a cette course avec Charlotte Bankes où je passe la ligne en chute et je me demande à ce moment-là si le globe de cristal est encore possible. C'était une chute qui n'était pas fair-play, et qui a été plus dure à accepter. À l’inverse, le globe de cristal a été un accomplissement énorme, parce que la saison avait été dantesque, pleine d'obstacles et de rebondissements. Ce globe, c'est vraiment quelque chose qui a marqué ma carrière.

Tu es aujourd’hui plus proche de la fin de ta carrière que de son début. Tu l’as annoncé depuis longtemps, les JO de Cortina en 2026 sont un objectif majeur pour toi. Mais difficile de ne pas penser déjà à 2030, avec des Jeux organisés dans les Alpes françaises, “à la maison”. Tu la vois comment, ta ligne d’arrivée ?

Je m'étais dit que 2026, ce serait peut-être la fin, mais en fait j'ai toujours la même envie, la même flamme à l'entraînement et en compétition. Alors tant que ça va, je vais continuer. Je ne sais pas encore, mais disons que 2030 n'est pas exclue !

Se sentir comprise, je pense que ça valide beaucoup d'étapes dans une carrière

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