Publié le 17 juillet 2023
Benjamin Védrines : "En tant qu'alpiniste, l’inconnu, c'est l'essence même de ce qui m'anime."
Crédit photo : © Benjamin Védrines

Benjamin Védrines : "En tant qu'alpiniste, l’inconnu, c'est l'essence même de ce qui m'anime."

Interview-fleuve de l'alpiniste
ESCALADE ALPINISME
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Interview

De la traversée intégrale du Queyras en deux jours début janvier (138 km pour 12 330m de dénivelé) à l’ouverture d’une nouvelle ligne “de l’Or en Barres” sur sa terre d’enfance en passant par son record de vitesse sur la Haute Route Chamonix-Zermatt en 14 heures 54 minutes : rien ne semble se hisser à la hauteur de Benjamin Védrines. À 30 ans, l’alpiniste vient de réaliser un nouveau record : l'intégrale de Peuterey en 6h 51mn. C’est naturellement au pied des montagnes, sur les berges du lac d’Annecy, que nous avons pu échanger avec cette force tranquille le temps d'une interview-fleuve.

 

Tu as grandi dans le petit village de Châtillon-En-Diois. Est-ce que les grands espaces t'obsédaient déjà à l'époque?

Je crois bien que oui… j’ai grandi à côté de la réserve des hauts plateaux du Vercors. C’est une terre de moyennes montagnes, qui culminent à 2200m maximum. C'était important pour moi, à 14-15 ans, de pouvoir gambader régulièrement, d'avoir cette forme de liberté. J’adorais enfourcher mon vélo de route pour découvrir mon coin, ma géographie, connaître les villages que j’entendais parler par des copains ou par mon père qui était médecin de campagne.

Tu pratiques de nombreux sports en montagne : course à pied, alpinisme, escalade, ski, vélo, le tout sans participer à des compétitions… qu’est ce qui te motive ?

Pour moi c'est naturel d'être polyvalent en montagne. Quand tu y vis à l'année, un coup t'as de la neige, un coup c’est sec, un coup t'as du rocher, un coup il pleut. Tu t'adaptes tout le temps aux conditions, donc c'est bien de pratiquer plusieurs sports. La montagne, je la vois pluriactive, je n’ai pas envie d'être monomaniaque. Puis j'ai besoin de me renouveler, d'avoir cette diversité d'actions… un peu comme un décathlonien. J'ai besoin de me sentir un jour skier puis le lendemain voler. Ça te permet aussi de pouvoir apprécier la haute montagne différemment, de te créer de nouveaux objectifs.

Crédit photo : Benjamin Védrines et Charles Dubouloz en 2021 lors de l'ouverture d'une nouvelle voie au Chamlang. © Benjamin Védrines

Un jour t'as fait le pilier sud de la barre des écrins, par exemple, en redescendant à pied. Quand t'as appris le parapente le lendemain tu peux te dire “Allez, je descends parapente”.  Surtout, il faut voir les montagnes sous tous les angles possibles. On dit souvent que l'alpiniste grimpe là où il a porté son regard. Au final, je regarde toutes les montagnes de manière très curieuse, donc si  je vois une falaise très raide, j'ai envie de grimper dessus, je vois un beau décollage depuis un sommet un peu rond, j'ai envie d'y aller. Pour réussir à faire ces choses-là, il faut avoir les compétences pour, je pense que c'est ça qui m'a motivé à acquérir toutes ces compétences au fur à mesure. Il est vrai que je suis endorphino-maniaque aussi (rire). J'ai besoin de cette drogue de l'endorphine pour me sentir bien le soir, après avoir fait un effort.

Qu'est-ce qui te happe dans la montagne, le décor ? L'atmosphère ? La solitude ?

J'ai toujours été solitaire. J'ai grandi avec 4 garçons et j'ai toujours eu besoin de cette bouffée d'air frais que m'apporte la montagne. Le collège, le lycée… c'était des moments assez clos, avec beaucoup de relations sociales très stimulantes d'un côté, mais aussi pour certains et pour moi, très stressantes, très prenantes. La montagne, à l'inverse, elle m'apportait cette déconnexion et une forme d'émerveillement. Parce qu'il n'y a pas à dire, c'est quand même beau. Ça a changé ma vision de ce qui est beau dans la vie. Est-ce que c'est de réussir un diplôme ? De réussir au niveau professionnel ? Est-ce que c'est fonder une famille ? Pour moi, tu peux te contenter de ce que t'as autour, prendre plaisir à regarder, puis essayer d'utiliser le terrain à ta façon.

J'ai découvert une vie focalisée sur l'alpinisme, un autre cadre, un autre monde que celui du sponsoring où les mecs sont payés que pour ça.

À quel moment as-tu pensé passer le cap entre l’alpinisme loisir et le professionnel ?

C'est venu assez tard. Au début, je me souviens, quand j'étais jeune et assez rebelle par rapport aux marques. Pour moi, être sponsorisé, c'était pas une preuve de compétence, c'était pas ce vers quoi je voulais tendre. Mais j'ai compris qu'il y avait plein de sponsorisés que je connaissais, qui étaient très passionnés et avaient les mêmes aspirations que moi. Très vite, j'ai passé le diplôme de guide en haute montagne.

Crédit photo : © Abdou Martin

Je me suis construit une clientèle autour de chez moi. J'étais content, c'était mon objectif principal. Sauf que j'ai délaissé la partie personnelle, mes projets, le fait de grimper, de m'entraîner, etc. Au bout d'un moment, c'est devenu frustrant donc j'ai voulu reprendre le contrôle de mon emploi du temps. Et si tu veux gagner de l'argent tout en ayant le contrôle de ton calendrier, il n’y a pas 36 choses à faire finalement.

À travers mes collègues, je me suis rendu compte qu'il y avait aussi de belles choses dans le sponsoring. Le partage des récits, la création de nouveaux produits, la relation avec les partenaires étaient enrichissants. Cumulé et conjugué avec mon envie d'arrêter un peu le métier de guide et le côté économique, il y a 3-4 ans je me suis dit : “OK, faut que je me relance”. Je dirais même que le déclic est arrivé quand j'ai intégré le Groupe Militaire des Hautes Montagnes (GMHM) pendant 6 mois. J'ai découvert une vie focalisée sur l'alpinisme, un autre cadre, un autre monde que celui du sponsoring où les mecs sont payés que pour ça. Finalement la vie en groupe ne me convenait pas, je pense que je suis quelqu'un de trop solitaire pour ça. Après avoir goûté à quelque chose où j'étais payé pour faire toute la montagne que je voulais, je suis ressorti en me disant, soit je reprends le métier de guide à fond, soit je me mets à fond dans la démarche des sponsorisés. Mon tout premier contrat c’était avec la marque Simon en 2017, grâce à une expé au Népal avec Mathieu Detry. Quand j’ai voulu me professionnaliser, Northface est arrivé le printemps dernier.

Tu arrives à vivre de ta passion désormais ?

Oui, j’ai de la chance. Dans le domaine de l'alpinisme, il y a quand même peu de personnes qui en vivent à l’année. Je passe quasiment tout mon temps à m'entraîner, à gérer mes relations avec la marque, à créer de nouveaux projets sur le long terme et à gérer ceux d'avant. Par rapport au temps que je passe et ce que je gagne finalement, ce n'est pas rentable pour l'instant. En gros, pour être honnête, ils me donnent 15 000€ et 5000€ de frais pour partir en expédition, mais une expédition comme celle du Pakistan, ça me coûte 10 000€ tout compris. J’essaie de voir sur le long terme et je me dis que ça paiera. La preuve : au final North, cette année, ils me font passer au mode “Europe”, donc on passe à un budget de 25 000 euros brut à l’année.

Tu te sens encore libre de ce que tu veux faire ?

Ouais, pour ça, il n’y a pas de problème. Vraiment. Si tu veux, à mon niveau à moi, en termes de projet, j'en ai tellement que pour l'instant la marque me laisse carte blanche.

Il est dur de trouver des compagnons de cordée où il y a la même acceptation du risque, [...] où il y a le curseur à peu près au même niveau.

Et si on parle de ta pratique en tant qu'alpiniste, tu as fait ta première course de hautes montagnes en 2008, la voie Escarra (sommet Nord de l'Olan, 3440m, PD+). Comment ta pratique a-t-elle évoluée depuis ?

J'ai gravi les échelons au fur et à mesure et j'ai été assez bon élève, je crois (rire). Je n’ai pas eu une progression brutale, où certains vont en montagne d'une manière complètement inappropriée. Tu sais, genre à l'arrache complet, avec des gros sacs, des horaires complètement explosés. Ils ont pris l'orage, etc. J'en ai entendu plein, des retours de courses comme ça… À aller trop vite, tu peux vraiment te faire peur et te dégoûter de la montagne. J'ai jamais vraiment eu confiance, je pense, en mes capacités. Il fallait que je sente que j’avais de la marge en montagne. Ce que je conseillerais aux jeunes, c’est d’intégrer les équipes et les groupes, de se remettre en question, d'en chier qu'on te dise que tu n’as pas le niveau, etc.

Mais au moins, tu ne brûles pas les étapes.

Crédit photo : Camp lors de l'ascension du Broad Peak © Benjamin Védrines

Tu parlais de cette curiosité constante et ton besoin d'aller plus loin. Est-ce que ce côté ressort lors de la préparation des expéditions ? Cette volonté de contrôler la moindre des variantes qui pourrait arriver ?

Oui, alors les expés, j'essaie d'être méticuleux tant sur les images trouvées sur internet, que sur les cartographies et les informations des ascensions précédentes, par d'autres voies, par exemple. Par contre, j'aime ce côté (hésite)... inconnu. C'est ce qu’on vient chercher en tant qu’alpiniste. L’inconnu, c'est l'essence même de ce qui m'anime. Mais j'essaie de connaitre au mieux les variables, de limiter les risques. On a tous des activations du risque différentes. Par exemple avec Charles Dubouloz, Simon et Damien Tomasi… durant l'expédition en 2019, on avait une façon de voir la réalisation d'un projet par rapport à la météo qui était différente. Qui n'avait rien à voir. Mais bon, ça, on le sait. Il est dur de trouver des compagnons de cordée où il y a la même acceptation du risque. En montagne, tu fais face à des risques inhérents à tous les projets donc, dans une cordée, il faut qu’il y ait un curseur qui soit à peu près au même niveau. Cela évite qu’au pied de la paroisse, un veuille y aller, mais que l'autre ne le sente pas.

Quand tu montes à plus de 5000m, il faut entraîner son corps aux basses températures. Au-delà de la logistique, comment te prépares-tu au froid ?

C'est marrant, mais à l'époque, j'ai toujours été très stressé par le froid. Je le crains. Par exemple, quand je pars avec ma copine dehors en hiver, je suis plus frileux qu'elle (rire). Du coup, je courais sans gants en hiver, je me disais “tiens, faut que je me fasse au froid et tout”. Un jour, j’ai demandé à Paul Robach, un chercheur et guide à Chamonix. Il m'avait dit que, de toute façon, tu ne peux pas t'habituer au froid. Ton corps, physiologiquement tu ne pourras pas le modifier. Tu peux juste changer ton mental et ta résistance au froid. À force de faire des hivernales, je me suis rendu compte que je n’étais pas si frileux que ça. Mais le conditionnement mental est hallucinant, il change tout.

Je ne savais pas si mon corps allait m'autoriser à gravir cette montagne.

Crédit photo : © Benjamin Védrines

Et justement, quand tout ça est prêt, que tu es à deux doigts de commencer ta montée, quel est ton rituel ?

J'ai pas de rituel précis. Souvent, je contacte ma copine, je lui dis ce que je vais faire. Et puis, je fais attention à bien m'alimenter, bien dormir, puis je stresse un peu, forcément. Pour moi, partir dans une grande voie en montagne, que ce soit au Pakistan ou dans les Alpes… Je l'ai tellement fait avec le métier de guide que je le vois comme une ascension normale, même sur une ascension qui ne l'est pas. J'essaie d'avoir la même façon de voir les choses. Avant, j'étais vraiment stressé.

Quand tu fais une première aventure pour toi, que ce soit une expé ou une hivernale, c'est hyper stressant. Tu ne sais pas si t'en es capable, tu ne sais pas comment tu vas réagir… Maintenant, avec l’expérience, tu nuances la difficulté. Par contre, pour le 8000 du Broad Peak, le stress était présent. C'était la première fois que j'allais aussi haut, je ne savais pas si mon corps allait m'autoriser à gravir cette montagne.

La première fois que tu as pu voir puis grimper un 8000, qu’est-ce qui t’a marqué ?

Ce qui m'a marqué, c'est la difficulté à progresser dans un terrain facile. Ça paraît con, mais c'est la principale difficulté d'un 8000m sans oxygène : c’est l'hypoxie, le manque d'oxygène pour ton corps. Sauf que ça te marque vraiment quoi. Tu ne peux pas avancer comme d'habitude, t'es complètement bloqué. Et tu sens que si t'avances trop vite, tu peux même dépasser les limites. Ton système respiratoire est complètement réduit. Personnellement, c’était vraiment très douloureux. C'était dur, comme une sorte de duel avec la montagne.

On a pu voir sur Instagram tes clichés en haut du 8000, qui en mettent plein la vue.  Avant comme durant, tu filmes, prends des photos… Tu es d’ailleurs plutôt actif sur les réseaux. En quoi les caméras embarquées, le rapport à l’image, influencent ta pratique ?

C'est une bonne question (hésite). Je me suis toujours filmé ou pris en photo. Même jeune, à 14 ans, 15 ans déjà, quand je montais en haut du Glandasse. J'avais ce besoin de prendre en photo mes aventures, d’en garder une trace. Quand j'ai évolué dans le milieu, ça ne s'est pas arrêté. Au groupe espoir je faisais les petits montages, les petits films pour la fédération. Si je n’avais pas été alpiste, peut-être que j'aurais été filmmaker (rire). Je ne suis pas très doué dans ce milieu-là, mais j'aime faire ça. En grimpant avec mes copains, même quand je les assure, j'ai toujours pris l'habitude de les filmer. Maintenant, vu que je fais des choses seules et que j'aime bien les raconter, je me filme de plus en plus avec les GoPro. Ça fait partie de mon boulot. Même si ça reste un plaisir, je me force à réfléchir pour le faire de manière qualitative. Plutôt que de trop filmer, comme je sais à peu près ce qu'on a besoin dans nos films, je vais garder de la batterie pour telle ou telle scène. Après, j'ai parfois besoin d'être complètement déconnecté du côté image et me recentrer sur la montagne.

À 30 ans, j'ai déjà prouvé à moi-même ce dont j'étais capable, j’ai plus besoin de le prouver à une caméra.

Crédit photo : Vol lors de sa descente en parapente du Broad Peak © Benjamin Védrines

Tu n’as pas peur que cette “quête” de l’image te pousse trop loin ?

Non parce que ce n'est pas du direct. Je ne me suis jamais senti forcé à faire des images, peut-être à une époque quand j'étais jeune, mais pourtant je n’étais même pas sponsorisé (rire). J’anticipe peut-être, mais je suis content de rentrer dans ce monde de sponsoring assez vieux. À 30 ans, j'ai déjà prouvé à moi-même ce dont j'étais capable, j’ai plus besoin de le prouver à une caméra. Si ça se passe mal et qu'on ne fait rien à la prochaine expé, ça sera complètement normal et même, j'ai presque hâte que ça arrive.

Ça s'est toujours bien passé, j'ai toujours ramené un succès. Pour moi, l'échec fait partie de ce que j'ai envie de raconter. Un échec… c’est presque vendeur quoi.

Qui dit expédition dit conditions extrêmes. Dans quelle mesure fais-tu attention à l’altération de conscience voire à l'apparition de visions ? Comment gères-tu cet aspect ?

Je ne sais pas… c’est vachement le cas dans les 8000. Typiquement, c’est ce que j’ai vécu au K2. On a su après qu'effectivement, j’ai souffert d’une hypoxie sévère. J’ai eu un trouble de la conscience, je ne me souviens pas de ce que j'ai fait ni de ce qui s’est passé. L'amnésie totale, quoi. Quand j'étais sur le terrain, je n’ai pas prêté assez d'attention à ces aspects-là. Grâce à cette expérience, même avec de l'acclimatation, même en étant sur une base de réussite, il faudra à l'avenir que je sois beaucoup plus vigilant. Je pense que c'est mon côté un peu obsessionnel qui m'a amené à aller trop loin, à dépasser les bornes et enchaîner le K2 après l'ascension sans oxygène du Broad Peak. Pourtant, je suis quelqu'un de vigilant, j'essaie de faire gaffe. Il y a un autre paramètre aussi à prendre en compte. Lors des expéditions, tu es quand même loin de chez toi, t'as engagé beaucoup d'argent et tu ne restes pas longtemps. Ces 3 paramètres-là, c'est con, mais ça peut t'amener à dire “Allez, il fait beau, ça vaut le coup d'essayer”. Je suis encore jeune, je manque d’expérience sur les 8000 et mon taux de satiété est encore assez élevé… j'ai vraiment besoin de me nourrir avant de dire stop.

J'apporte énormément d'importance à l'élégance et la beauté de la ligne.

Comment est-ce qu’on gère la peur ?

La respiration m’aide beaucoup. Je prends le temps de respirer par le ventre et de prendre du recul. De plus en plus, ça intervient grâce au positivisme. Ça paraît débile, mais il y a tellement de manières de voir le positivisme chez les athlètes. Les coachs mentaux le travaillent vachement. Et puis, il faut partir sans la pression et le regard des autres, ça a vraiment changé la donne. Je pars moins crispé, je souffle et puis je crois en la réussite.

Crédit photo : © Benjamin Védrines

Quel est ton prochain objectif en ligne de mire ?

Mmmh… le plus beau, ce serait de faire une ouverture de voie sur un 8000. Mais je ne veux pas que ce soit une voie tarabiscotée, une espèce de variante d’une voie normale. Il faut que ça ait du sens, que ce soit très beau au niveau topographique. J'apporte énormément d'importance à l'élégance et la beauté de la ligne. En alpinisme, ça correspond aux fragilités du terrain, aux failles de la montagne. Et quand cette fragilité ou cette fissure est difficile, c’est encore plus beau, ça coche toutes les cases. Tu auras exprimé ton potentiel, tu auras vécu des sensations assez incroyables dans des longueurs très raides et, en plus, tu suis une fragilité. Sur un 8000 j'aimerais bien essayer de faire ça… mais il y a tellement d'acteurs qui y ont déposé leur signature que nous, en tant que jeunes, on peut moins prétendre à ça. Sinon, il y a aussi l'idée de faire des 8000 via des voies connues, mais sans cordes fixes et de façon très rapide. Même si l’exploration, ce style alpin sans cordes fixes et sans oxygène, reste un idéal du point de vue de la pureté alpinistique.

Propos recueillis par Mia Pérou.

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